Voici les grands titres du 20 juillet 2021 en lien avec le projet « Niveler les règles du jeu en matière de numérique »

France fining Google 500 million euros a stark contrast to Canada’s complacent competition policy (The National Post)

Dans cet éditorial, Vass Bednar décrit la récente décision de Autorité de la concurrence de France d’infliger une amende à Google pour ne pas avoir négocié de « bonne foi » avec les éditeurs. Elle dresse un bilan complet de l’actuel patchwork de régimes proposés par le Canada en matière de concurrence.

Elle écrit : « Alors que le Canada a tendance à importer avec enthousiasme les interventions politiques des États-Unis et de l’UE, les régulateurs de la concurrence du pays ne feront pas écho à cette sanction en imposant une amende de leur côté, car il n’y a actuellement aucune obligation pour le géant de la technologie de payer les éditeurs pour la distribution de leurs nouvelles. »

Time for Canada to Level the Digital Playing Field (News Media Canada)

Dans cet éditorial, Jaime Irving, président du conseil de MIC, et Paul Deegan, président et chef de la direction de MIC, plaident en faveur d’une limitation du pouvoir des grandes entreprises technologiques afin d’éviter de futures défaillances du marché. Ils s’appuient sur plusieurs exemples internationaux pour inciter le gouvernement canadien à agir. Parmi ces exemples, citons les audiences antitrust qui se déroulent actuellement contre les grandes entreprises technologiques aux États-Unis, les développements récents au Danemark où les éditeurs de presse ont uni leurs forces pour négocier collectivement avec les Big Tech, le News Media Bargaining Code de l’Australie et l’amende infligée par l’Autorité de la concurrence (France) à Google pour ne pas avoir négocié de bonne foi avec les éditeurs.

Negotiating payment for use of news content on dominant internet platforms: What’s needed to reach a fair deal?

Dans cet article de blog, Hugh Stephens, vice-président du comité canadien auprès du Pacific Economic Cooperation, examine en profondeur les raisons pour lesquelles les plateformes ont choisi de négocier volontairement des accords parallèles avec les éditeurs plutôt que d’être confrontées à une législation gouvernementale qui fixe les conditions de tout accord.

M. Stephens écrit qu’il s’agit d’une « réponse directe à la pression croissante exercée sur les gouvernements, et par les gouvernements, pour qu’ils traitent la question de la domination du marché des plateformes dans le domaine de la publicité en ligne, et le fait qu’une partie de leur offre pour attirer le public est l’utilisation du contenu créé et produit par les éditeurs de presse. »

As the press weakens so does democracy (The New York Times)

Charles Blow, chroniqueur au New York Times, revient sur les changements dans le secteur de la presse depuis qu’il a commencé à travailler comme stagiaire, il y a près de trente ans.

On big tech and news publishers, Canada must follow Australia’s lead (The Logic/Nieman Lab)

Dans cette chronique, David Skok, l’éditeur de The Logic indique que le gouvernement fédéral du Canada devrait suivre le modèle australien de réglementation qui forcerait l’arbitrage entre les plateformes et les éditeurs. Il soutient également que les éditeurs devraient être autorisés à négocier collectivement avec les plateformes technologiques, comme c’est le cas au Danemark.

de Adder’s Take (The Hill Times)

Très malin, en effet.