Les dernières réflexions de Matt, notre stagiaire

Dans les deux dernières semaines, Médias d’info Canada a procédé à une expérience en médias sociaux. Nous avons mis les destinées de notre compte Twitter entre les mains de Matt, notre stagiaire, dans l’espoir qu’il puisse apporter une nouvelle perspective au travail que nous effectuons chaque jour.

Nous croyons que ce projet a été un grand succès, et avant qu’il retourne sur les bancs d’école, nous lui avons demandé de nous résumer brièvement ce qu’il avait appris dans le cadre de ce projet. Voici ce qu’il nous a confié :

Apprendre sur l’industrie :

  • J’ai utilisé les fiches détaillées de Médias d’info Canada pour obtenir de l’information fiable sur l’industrie des journaux et la partager sur Twitter.
  • J’ai décidé de mettre l’accent dans mes messages sur l’information entourant les milléniaux.
  • En tant que millénial moi-même (les 18-34 ans), je sentais que je pouvais ajouter une touche de jeunesse au compte Twitter de Médias d’info Canada tout en apportant ma vision personnelle sur une industrie qui, selon bien des gens, est en train de couler aux mains de la jeune génération.
  • Beaucoup des statistiques que j’ai partagées mettaient l’accent sur un lectorat imprimé fort auprès des milléniaux et utilisait des mèmes populaires en 2017.
  • Ces images bien connues amenaient une touche comique à mes messages, ce qui a fait croître l’engagement des utilisateurs tout en s’alliant parfaitement au fait que je me tournais davantage vers les milléniaux.
  • J’ai appris (même si je m’en doutais déjà) que bon nombre d’utilisateurs refusent toujours de croire que les milléniaux lisent les journaux imprimés, et j’avais la ferme intention de déboulonner ce mythe.

En savoir davantage sur les communications efficaces :

  • Je semblais avoir un vaste auditoire; j’ai reçu des réponses de gens de tous les âges, de même que de personnes qui étaient optimistes face à l’avenir des journaux, autant que d’autres qui avaient une idée bien négative à ce sujet.
  • J’ai décidé de rédiger mes messages pour qu’ils soient clairs et informatifs tout en demeurant comiques ou intéressants.
  • Le défi était d’obtenir le bon équilibre entre la comédie et l’information. Je ne voulais pas insulter personne ou avoir un impact négatif auprès de mon auditoire plus âgé en étant trop cru, mais je ne voulais pas, non plus, être mièvre.
  • La décision d’utiliser des mèmes est venue de cette interrogation. Ces images reconnaissables me permettaient d’adopter un ton léger et comique tout en m’assurant que l’information véhiculée dans le texte demeure sérieuse et pertinente.
  • J’en ai appris beaucoup sur la rapidité avec laquelle les utilisateurs et les journalistes réagissent à des messages sur les médias sociaux. Après qu’un utilisateur ait ridiculisé un de mes affichages, j’ai décidé qu’il était approprié de le retirer et j’en ai affiché une version modifiée et plus appropriée (voir plus bas).

  • Il a aussi été bien difficile de répondre à certaines questions. Cette approche a pu encourager certains utilisateurs à s’impliquer davantage et à tester les connaissances du stagiaire pour voir ce qu’il savait vraiment.

Faire croître l’auditoire :

  • Une fois mon activité sur Twitter mentionnée sur le site Web de Médias d’info Canada, beaucoup plus d’utilisateurs ont commencé à suivre ce compte.
  • Bon nombre des abonnés qui ont répondu à mes messages sur Twitter étaient soit des journalistes ou des travailleurs des médias.
  • Il semble que bien des gens qui suivent Médias d’info Canada travaillent dans l’industrie et se soucient de son avenir.
  • Bien que des messages sur des faits semblaient faire naître la discussion parmi ces personnes, les photos virales et les mèmes affichés sur la page Twitter de Médias d’info Canada sont ce qui a obtenu le plus haut taux de réponses.
  • Il semble que les mèmes et la culture Internet intéressent particulièrement les utilisateurs lorsqu’ils proviennent de grandes entreprises (contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre).
  • Des entreprises comme Wendy’s sont devenues populaires en ligne pour leurs réponses « brutales » sur Twitter.

Mesurer les résultats

  • Au début de l’exercice, Médias d’info Canada était suivi par 4002 personnes; à la fin, deux semaines plus tard, nous en avions 4021.
  • Même si cela ne semble pas beaucoup, aller chercher 20 nouveaux abonnés a prouvé que l’engagement avec mes affichages était beaucoup plus élevé que pour bien d’autres comptes.
  • Le plus haut taux d’engagement avec un de mes affichages m’a permis d’obtenir 7 « favoris » et 6 « republications ». La plupart des anciens messages n’avaient reçu qu’un à trois « favoris » ou « republications ».