En mai dernier, à Oxford, en Angleterre, l’INMA tenait récemment une conférence sur les tablettes électroniques mettant l’accent sur leur usage et leur impact sur les journaux et les magazines. Voici un bref aperçu des sujets discutés.
Dans quelle industrie travaillons-nous aujourd’hui : autrefois, nous étions des entreprises média mais aujourd’hui nous sommes des fournisseurs d’information et nous livrons l’actualité sur tous les appareils possibles. Comme Juan Giner, d’Innovation Media Consulting (Angleterre) le soulignait, « l’important c’est le vin, pas la bouteille ».
Que sont les tablettes électroniques : des appareils de divertissement, de consommation plutôt que de production, utilisés en ligne et hors ligne.
Où sont-elles utilisées : plus à la maison qu’au bureau, mais aussi en voyage, sur le sofa, au lit et dans la salle de bain (eh oui!)
À quelles fins sont-elles utilisées : consommer des médias (lire, regarder, écouter, jouer, etc.), envoyer des courriels, naviguer sur le Web et faire la cuisine.
Comment diffèrent-elles des autres médias : on peut lire, regarder et toucher l’actualité : tableaux, diaporamas, vidéos uniques, caricatures et autres.
Comment l’aspect mobile diffère-t-il : c’est un aspect local, personnel et personnalisé.
Un contenu différent selon la plateforme : les journaux utilisent de longs textes narratifs; les tablettes offrent la profondeur et l’expérience; le mobile est surtout utilisé pour les actualités de dernière minute; l’Internet aussi (mais on l’utilise aussi pour la navigation, les archives et les hyperliens).
Pour quel type de contenu les clients paieront-ils : ils paieront pour une expérience d’information exclusive (par exemple, des reportages informés, analytiques, commentés et locaux); ils paieront aussi pour des forfaits de nouvelles et pour leurs passions.
Comment peut-on facturer le contenu : selon l’ampleur (par exemple, un peu de contenu gratuit puis le client passe au contenu payant), les frais d’adhésion, double niveau (certain contenu gratuit, d’autre contenu payant). Un présentateur a suggéré que les offres primées pourraient toucher les journaux sur papier et les tablettes (les médias de masse étant le Web et les technologies mobiles et que ces derniers pourraient être gratuits?)
Publicité sur les tablettes électroniques : la publicité interactive devrait être possible et on a suggéré que les publicités soient connexes au contenu les entourant.
Que cela signifie-t-il : il faut mettre l’accent sur les clients qui sont prêts à payer. Penser moins à un modèle d’actualités de dernière minute et plus à un magazine de nouvelles imprimées faisant appel à des journalistes-analystes (on a cité Correio, I et Libération comme modèles); offrir des formats uniques et appropriés pour le Web, les tablettes et le mobile.