Hubert Lacroix, le président-directeur général de Radio-Canada, n’a pas ménagé ses mots dans sa lettre au président du comité permanent du patrimoine canadien qui est en voie de terminer son étude intitulée Les médias et les communautés locales.
« Les médias canadiens font face à de nombreux défis, mais le radiodiffuseur public n’y est pour rien, » peut-on lire dans sa lettre.
Ce qu’il ne mentionne pas, toutefois, c’est le fait fondamental que les tentatives de Radio-Canada dans la sphère numérique perturbent actuellement le marché. En d’autres mots, il veut que Radio-Canada soit « la solution » sans expliquer pourquoi, et sans identifier comment le diffuseur public propose de mener à bien sa mission dans toutes les communautés d’un bout à l’autre du pays.