Selon un sondage Ipsos-Reid de 2017, 63 % des Canadiens ne peuvent faire la différence entre une nouvelle légitime et une fausse nouvelle. Et 65 % des Canadiens craignent que de fausses informations ne soient utilisées comme une arme…
Les Canadiens ont vraiment soif de nouvelles sur lesquelles ils peuvent compter et, de plus en plus, c’est dans leur journal local qu’ils trouvent cette information.
En fait, contrairement à la croyance populaire actuelle, les journaux canadiens n’ont pas de problème de lectorat. Selon une étude réalisée en 2018, neuf Canadiens sur dix (88 %) lisent les journaux chaque semaine dans l’ensemble du Canada sur différentes plateformes, à différents moments de la journée, à la recherche de nouvelles locales, de points de vue et d’analyses, et de commentaires approfondis que seuls les journaux ont le pouvoir de leur offrir.
Les Canadiens de tous les groupes démographiques, y compris les plus jeunes, lisent activement le contenu des journaux, en version imprimée et numérique, à la maison et sur la route (85 % des milléniaux lisent un journal chaque semaine).
En fait, ce que les journaux canadiens connaissent, c’est un problème de revenus. Au fur et à mesure que le lectorat s’est déplacé vers le Web, trop de marques et d’entreprises canadiennes ont transféré leur budget publicitaire vers des conglomérats mondiaux. Aujourd’hui, plus de 70 % des dépenses publicitaires en ligne au Canada sont dirigées vers Facebook et Google.
Ce qui est surprenant, c’est que la publicité dans les journaux ─ qu’elle soit numérique, imprimée ou les deux ─ est incroyablement puissante, parce que la confiance que les Canadiens accordent au contenu qu’ils lisent dans leur journal local s’étend à la publicité qu’ils voient dans ces mêmes journaux (voir le tableau ci-dessous).
En fait, le Media Technology Monitor a révélé que même si plus de 70 % des Canadiens considèrent Twitter et Facebook comme des sources d’information, seulement 11 % (pour Twitter) et 15 % (pour Facebook) d’entre eux font confiance aux renseignements qu’ils reçoivent sur ces plateformes. Selon une étude effectuée par Vividata/Kantar TNS sur la confiance à l’égard des nouvelles, la confiance dans les journaux imprimés ou numériques est en fait deux fois plus élevée que celle envers les nouvelles véhiculées dans les médias d’information exclusivement numériques.
Et cette confiance n’est pas seulement une valeur sûre. L’efficacité publicitaire augmente dans les environnements de confiance, ce qui fait des journaux un moyen efficace d’inciter les consommateurs à agir. Selon une étude menée par Totum Research plus tôt cette année, 58 % des consommateurs ont acheté un produit ou un service annoncé dans leur journal local. De plus, 64 % des Canadiens sont allés en ligne pour obtenir plus d’information sur un produit ou un service après avoir vu une annonce dans un journal numérique.
Un fait est clair : les journaux sont importants pour les Canadiens et les Canadiennes, et maintenant plus que jamais, ils devraient l’être pour les entreprises canadiennes. Cliquez ici pour en savoir plus sur la force de la publicité dans les journaux locaux.
Cette année, à l’occasion de la Semaine nationale des journaux, la population d’un océan à l’autre a fait savoir aux entreprises, aux annonceurs, aux divers ordres de gouvernement, aux journalistes et à leurs concitoyens partout au pays que les journaux comptent. Et maintenant plus que jamais. Voyez les résultats.