Une table ronde sur l’avenir des médias numériques était présentée le 2 octobre dernier à l’Université Ryerson en collaboration avec Wordstock, la conférence sur la rédaction organisée chaque année par l’association des diplômés de l’École de journalisme Ryerson. La table ronde regroupait des spécialistes de l’industrie et des experts du domaine des médias numériques qui ont partagé leurs idées concernant les implications des technologies numériques et l’avenir du journalisme.
Panélistes : Adam Froman, PDG, Delvinia; Abby Goodrum, détentrice de la chaire de recherche Velma Rogers Graham de l’École de journalisme Ryerson; Marissa Nelson, rédactrice principale, actualités numériques, Toronto Star; Chris Nguyen, cofondateur de teamsave.com, Ryerson Digital Media Zone.
Voici certains des grands thèmes abordés durant cette session d’une heure :
Les médias numériques ont modifié la façon de raconter une histoire : Le contenu sera toujours là mais la façon de le livrer change rapidement. Les clients numériques peuvent interagir et communiquer avec les journalistes comme jamais auparavant. Les commentaires en ligne et les outils de partage donnent aux lecteurs le pouvoir non seulement de changer ce que l’on raconte mais aussi de créer leurs propres textes. Les journalistes doivent reconnaître ces nouveaux consommateurs de médias qui ont aujourd’hui plus de pouvoir.
Le lectorat des journaux est stable : Les lecteurs continuent de rechercher les médias traditionnels pour les actualités et l’information. Le contenu mobile et en ligne croît mais les produits imprimés sont toujours la base de votre marque.
Aucune technologie n’existe en zone neutre : La technologie est consommée culturellement, socialement et économiquement. Les technologies numériques ne sont pas, d’elles-mêmes, positives ou négatives; la valeur de ces nouveaux outils est dans la façon dont nous interagissons avec eux. Pour bien comprendre les technologies des nouveaux médias, comment les utiliser et l’ampleur de leur impact sur la société il faudra entreprendre de la recherche multidisciplinaire.
Les attentes sont différentes selon le média numérique choisi : Les auditoires en temps réel sont prêts à accepter que les formes de communications instantanées (twitter, blogues en direct) soient moins exactes ou fiables que les médias traditionnels.
Implanter c’est bien, optimiser c’est mieux : Les entreprises doivent accepter les nouvelles technologies et les nouvelles plateformes mais non sans bien comprendre comment le faire. Il n’est pas suffisant de se créer un compte de réseautage social; votre journal doit créer sa propre politique de médias sociaux afin de protéger vos journalistes et votre marque.
