Les éditeurs du Royaume-Uni se tournent vers le gouvernement pour les aider à faire face aux entreprises comme Google et Facebook.
Comme on peut le lire dans The Guardian, une association de médias britanniques, la News Media Association, demande l’aide du gouvernement afin de mettre en place des règles de jeu plus équitables entre les éditeurs qui investissent dans la création de contenu, et les agrégateurs de nouvelles, comme Facebook, qui ne le font pas.
Toujours d’après le Guardian, selon un exposé fourni par la News Media Association aux ministres du Royaume-Uni, il devient de plus en plus difficile de faire face à ces coûts, en partie à cause de la valeur plus basse de la publicité numérique si on la compare à la publicité imprimée, mais aussi parce l’assiette publicitaire tend de plus en plus à passer sous le nez des éditeurs au profit des agrégateurs.
Les éditeurs du Royaume-Uni ne sont pas seuls à partager cet avis. En mai dernier, Bob Cox, le président du conseil de l’Association canadienne des journaux, témoignait devant le Comité permanent du patrimoine canadien en vue d’obtenir un meilleur soutien gouvernemental pour l’industrie de l’édition.