La conférence annuelle internationale Telemedia 360 se tenait à Malte en juin dernier. On y a beaucoup parlé de la façon dont les journaux peuvent faire croître leurs revenus de nouvelles façons. Suzanne Raitt, vice-présidente, Marketing et innovation de l’Association canadienne des journaux, en a résumé les faits saillants.
Murs payants– On teste beaucoup cette solution partout dans le monde. Ainsi, le Times, à Londres, propriété de News International, et le Wall Street Journal se sont réfugiés derrière des murs payants dans le dernier mois. Certains journaux y sont déjà, comme le Financial Times qui, aux dires de certains spécialistes, obtient un bon succès avec un mur payant parce qu’il offre du contenu spécialisé.
Faire payer pour le contenu unique– Gazeta Wyborcza, en Pologne, représente un exemple intéressant et efficace. Le journal a mis ses principaux journalistes à la diète. Ces journalistes en ont parlé chaque jour dans leurs articles et ont même fait des mises à jour en vidéo (faisant ainsi de l’exercice quelque chose comme une émission de télé-réalité). Le tirage a non seulement augmenté, par suite d’un grand intérêt de la collectivité, mais les revenus ont aussi été revus à la hausse. En fait, 13 000 personnes se sont inscrites pour payer l’équivalent de 10 euros par mois pour obtenir tous les détails en ligne et par mobile. Fait à noter, les annonceurs voulaient aussi voir leurs campagnes produites autour du contenu de ce projet.
Contenu pour les tablettes électroniques – Voilà des nouvelles que l’on peut lire, regarder et toucher. Un exemple : le proejt Guardian Eyewitness qui a bien fait plaisir à ses auditoires avec sa photographie de grande qualité. En effet, le Guardian a mis en place ce projet en six semaines et est allé chercher une commandite de Canon, de l’ordre de 150 000 livres sterling. http://www.guardian.co.uk/help/insideguardian/2010/apr/06/theguardian-eyewitness-app-ipad
Mise en place d’applications ou d’expérience Web mobile pour les tablettes électroniques –Tom Horsey, de Froggie Mobile Solutions, à Madrid, suggère ces deux solutions complémentaires. Selon lui les applications ont besoin du Web mobile car bon nombre d’entre elles ont été conçues pour le Web. Bien qu’elles soient dispendieuses à concevoir et qu’il faille créer plusieurs applications différentes pour les diverses plateformes (par exemple : Android, BlackBerry, etc.), elles ont belle apparence et offrent une excellente expérience pour l’utilisateur. Il recommande d’avoir des applications à action unique (par exemple, les horaires de train). Le Web mobile, bien qu’il ne soit pas présentement aussi dynamique et qu’il soit moins intégré dans les appareils pour l’instant, est une avenue intéressante car il est facile à rafraîchir, qu’il fonctionne sur tous les appareils et qu’il est peu dispendieux à développer. Les technologies mobiles, dit-il, sont parfaites pour les services plus élargis.
Micro-paiements – Les experts sont d’avis que les occasions d’affaires qu